Voyagez autrement, voyagez en stop !
Stop & Go
Prévention vss
(Violences Sexistes et Sexuelles)
CONSENTEMENT
Hello, tout le monde, on voulait juste faire un petit point au niveau de la sécurité et du respect de chacun-e sur l’évènement. On souhaitait notamment rappeler que les discriminations et comportements oppressifs n’ont pas leur place ici. L’équipe du festival s’engage à tout mettre en œuvre pour que chaque personne s’y sente le mieux possible. Face à toute situation problématique, l’équipe s’engage à réagir collectivement en accord avec sa charte éthique et les principes posés ici.
Il s’applique à plein de situations : aux rapports physiques, mais aussi au fait de ne pas avoir envie ou le temps de discuter avec tout le monde, de répondre à certaines questions, d’entendre des remarques sur sa tenue, son corps, ne pas vouloir être touché-e, pris-e en photo. Si vous sentez que quelqu’un ne respecte pas votre consentement dans quelque situation que ce soit, n’hésitez pas à venir en parler avec des membres du staff présent-e-s à l’accueil, au bar, à la safe zone ou en équipe mobile de maraude sur le lieu du festival.
Aucune forme de violence physique, morale et psychologique ne sera tolérée, de la part du public, des artistes ou des organisateur-ice-s et bénévoles. En cas d’agression, nous mettrons en place un processus de gestion de l’agression qui visera d’une part à protéger et prendre soin de la victime et d’autre part à gérer l’agresseur-euse et faire en sorte qu’iel cesse ses comportements oppressifs. L’équipe du festival se réserve le droit d’exclure toute personne qui aurait un comportement problématique ou oppressif, à n’importe quel moment du festival et ce sans remboursement de la place achetée.
VIOLENCE
PRODUITS PSYCHOACTIFS (alcool, drogues) : on fait attention à soi-même et on fait attention aux autres !
DISCRIMINATIONS
GENRE ET AUTODETERMINATION
Chacun-e est libre d’autodéfinir le-s genre-s dans lequel iel/il/elle se reconnaît. On ne remet donc pas en question la façon dont les personnes se définissent. Et quand on a un doute, on demande juste à la personne quels sont les pronoms qu’iel-il-elle utilise, au même titre qu’on lui demanderait son prénom. Ne pas respecter le genre de quelqu’un-e ça s’appelle du mégenrage. Si c’est un accident, on a le droit de se tromper et on s’excuse. Si c’est fait de manière délibérée, c’est un acte de violence qui impliquera une réponse de la part de l’équipe du festival.
Nous ne jugeons pas les pratiques de consommation des personnes mais nous mettons en place un cadre pour que tout se passe au mieux. Cela implique différents points : l’équipe du bar peut refuser de servir de l’alcool à une personne perçue comme étant déjà trop alcoolisée, du matériel de réduction des risques et des dommages (RdRD) sera disponible à l’accueil et à la safe zone en cas de besoin, la consommation de produits psyschoactifs n’excuse en rien des comportements oppressifs, la consommation d’alcool apporté de l’extérieur ne sera pas autorisée.
De manière générale, aucun discrimination liée au sexe, au genre, à la sexualité, au fait d'être racisé.e, à l'âge, à la santé, à la validité (physique et mentale), au statut sérologique, à l'origine, à la religion, à la classe sociale, aux normes de beauté et de poids n’est toléré sur l’évènement. Tout propos ou acte discriminant, adressé directement ou indirectement à une personne participant au festival (festivalier-e, artiste, bénévole…) pourra faire l’objet d’une exclusion du lieu du festival, d’une interdiction d’accès, et d’un signalement aux autorités compétentes (article 10.1 de la charte éthique du festival Hit the Road)
Quand on consomme des produits psychoactifs, on fait attention à soi au maximum, et on prend soin aussi soin de ses potes qui ont consommé, c’est un principe de bienveillance et de soin pas très compliqué à mettre en place et qui permet de s’assurer que tout se passe au mieux pour tout le monde
SOUMISSION CHIMIQUE
Suite à plusieurs cas rapportés de soumission chimique dans des soirées étudiantes au cours des dernières semaines, nous voulions faire un point spécifique sur la soumission chimique, et rappeler que de tels agissements sont des délits pénalement répréhensibles et ne seront pas tolérés sur l’évènement.
-
La soumission chimique qu’est-ce-que c’est ?
-
La soumission chimique correspond à l’administration à des fins délictuelles (vols, violences, agressions sexuelles) ou criminelles (viols, pédocriminalité) de substances psychoactives à l’insu d’une personne ou sans son consentement.
-
La soumission chimique est à distinguer de la vulnérabilité chimique, qui désigne l’état de fragilité d’une personne induit par la consommation volontaire de produits psychoactifs la rendant plus vulnérable à des actes délictuels ou criminels. La vulnérabilité chimique faisant suite à l’usage de produits psychoactifs implique cependant de prendre soin des personnes qui ont consommé. Profiter de l’état de vulnérabilité chimique d’une personne pour l’agresser/la violer relève du délit ou du crime au même titre que dans le cas de la soumission chimique.
-
-
Quels produits sont impliqués ?
Quand on parle de drogue du viol on pense principalement au GHB/GBL mais c’est en réalité une des substances les moins utilisées dans les cas de soumission chimique : il n’est utilisé que dans 0,05% des cas contre 40 à 50% des cas pour l’alcool. Dans 59% des situations, la substance utilisée est un médicament délivré légalement, avec ou sans ordonnance (antihistaminiques, benzodiazépines, etc). La MDMA, la cocaïne ou encore le cannabis sont d’ailleurs utilisés plus fréquemment que le GHB.
-
La soumission chimique est un délit puni par l’article 222-30-1 du Code Pénal : « Le fait d’administrer à une personne, à son insu, une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes afin de commettre à son égard un viol ou une agression sexuelle est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000€ d’amende. Lorsque les faits sont commis sur un mineur de quinze ans ou une personne particulièrement vulnérable, les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100.000€ d’amende.»
-
Le viol, les agressions sexuelles et le harcèlement sexuel relèvent également du domaine pénal (crime et délits) et sont punis par la loi. Dans le cadre d’un viol ou d’une agression sexuelle, la soumission chimique représente une circonstance aggravante pour l’agresseur/le violeur.
→ Aucun agissement de la sorte ne sera toléré sur l’évènement.
+ d'infos dans notre charte éthique